Sommaire:
- Les vélos électriques peuvent-ils gravir des côtes ?
- Les vitesses des vélos électriques
- À quelle vitesse faut-il rouler pour monter une côte avec un vélo électrique ?
- Le type de moteur
- L’autonomie de la batterie
- Type de vélo électrique
- Nature du terrain et la distance à gravir
- Vos capacités physiques
- Pression des pneus
- La position du corps
- Le choix de la vitesse
Tout cycliste rêve de gravir des pentes ardues très rapidement. Bien que cela reste une tâche ardue, ce rêve est à la portée de tous, vu qu’il y a des cyclistes qui arrivent à des résultats satisfaisants. Le cyclisme reste du sport et comme toute discipline sportive, une bonne technique et de l’entrainement permettent d’arriver à des résultats satisfaisants.
Les vélos électriques peuvent-ils gravir des côtes ?
Nous avons été habitués à voir des cyclistes monter des côtes avec des vélos non électriques qu’on se demande s’il serait aussi possible de gravir les pentes avec les vélos électriques que nous avons aujourd’hui. Cependant, même s’ils sont équipés de moteur, les vélos électriques restent des vélos et non des cyclomoteurs. La différence est que les vélos électriques disposent d’une assistance électrique permettant de réduire l’effort à déployer pendant le pédalage. Ces vélos sont en effet aptes à gravir des pentes comme ceux que nous connaissions et même avec beaucoup de facilité.
Les vitesses des vélos électriques
L’une des questions les plus souvent posées sur les E-Bike concerne leur vitesse. Étant assistées par un moteur électrique, beaucoup de personnes se demandent à quelle vitesse peuvent aller ces engins. La vitesse maximale d’un vélo électrique dépend de la puissance du moteur dont il est équipé. Comme exemple, un vélo avec un moteur de 250W peut atteindre une vitesse de 25km/h sans pédalage. Un cycliste peut donc aller au-delà de cette vitesse en déployant l’effort nécessaire. Les E-Bikes et VTT Electriques disposent d’un sélecteur de vitesse mécanique de pédalage.
À quelle vitesse faut-il rouler pour monter une côte avec un vélo électrique ?
On ne saurait répondre à cette question avec certitude. Avec des vélos non électriques, la vitesse utilisée par un cycliste n’est pas forcément la même chez un autre. C’est aussi le cas avec des vélos électriques. En fait, la vitesse à utiliser pour gravir une pente change d’une personne à une autre. Elle dépend de plusieurs paramètres qui sont:
Le type de moteur
Comme cela a été dit un peu plus haut, la vitesse dépend de la puissance du moteur et surtout du couple moteur pour être plus précise. Plus le couple moteur est élevé, plus la vitesse le sera aussi et le vélo arpentera facilement les pentes. Pour des zones légèrement en pente, un couple de 30Nm au moins est recommandé et pour monter les côtes avec facilité, un moteur avec un couple de 40Noms est le mieux adapté. Avec un peu plus d’entraînement, on peut choisir le moteur qu’il faut.
L’autonomie de la batterie
L’autonomie de la batterie reste un élément important lorsqu’on parle de vélo électrique. C’est la batterie qui alimente le moteur. Sans elle, il n’y a pas d’assistance. L’autonomie de la batterie est à prendre en compte dans tout déplacement avec un vélo électrique. Plus on se fie à l’assistance électrique, plus là la batterie se vide.
Type de vélo électrique
Tout comme il existe différents types de vélos classiques, il existe aussi différents types de vélos électriques.
- Les vélos de course électriques qui sont faits pour rouler sur des terrains plats ou descendre des pentes avec des vitesses élevées. Ils peuvent atteindre une vitesse de 45km/h.
- Les Vélos Tout Terrain électriques qui sont performants sur tout type de terrain. Ils peuvent aller à 35km/h.
- Les vélos électriques urbains sont quant à eux faits pour rouler sur des terrains plats et en montée. Ils peuvent atteindre une vitesse de 25km/h.
Nature du terrain et la distance à gravir
Plus le terrain présente une grande pente, plus l’effort à déployer sera grand. Pour gravir une montée, le choix de la ligne est primordial et se fait en fonction de la résistance du vélo, de la force du conducteur et de l’autonomie de la batterie. Cela permet en effet de connaître les zones où il faut déployer beaucoup ou changer la position du corps.
Vos capacités physiques
Il est nécessaire d’avoir une idée sur la force qu’on peut déployer sans l’assistance électrique. Ainsi, l’assistance sera moins utilisée pour atteindre la vitesse voulue lorsqu’on a de grandes capacités physiques. Par contre, dans le cas inverse, l’assistance sera beaucoup plus utilisée ; il va alors falloir un chemin court et moins raide afin de profiter de l’autonomie de la batterie le plus longtemps possible. Le choix de du chemin est donc capital dans ce cas.
Pression des pneus
Lorsqu’on choisit le chemin de montée, il est nécessaire de vérifier si on dispose de la pression d’air nécessaire dans les pneus. Pour des pentes raides, il faut une forte pression d’air dans les pneus. En général, elle est comprise entre 0,3 et 0,8bar.
La position du corps
Le positionnement du corps joue aussi sur la vitesse. Tout d’abord, il faut savoir qu’un changement de position pendant la conduite survient fréquemment. Lorsqu’il le sentier est plat ou pas trop élevé, la position assise est tout à fait la meilleure, car elle permet d’économiser l’énergie physique et de prendre un peu de repos. Par contre, sur une pente beaucoup plus élevée, tout cycliste se lève par réflexe et envoie le corps de l’avant parcequ’on déploie beaucoup d’énergie dans cette position et on assure aussi l’équilibre du vélo.
Le choix de la vitesse
Pour connaître la vitesse à laquelle il faudra rouler pour monter une côte, il faut que tous les paramètres ci-dessus cités soient pris en compte. Le choix de la vitesse vient en dernière position. Un mauvais choix peut rendre la conduite très compliquée et vice-versa. Sur un terrain plat, la vitesse moyenne d’un vélo électrique est de 25km/h, avec des pointes à 35km/h. En montée, la vitesse moyenne est de 15 à 20km/h et en descente elle est de 30 à 40km/h, avec des pointes à 50km/h. Aller à ces vitesses n’est pas une obligation, mais les connaître vous guidera dans le choix des vitesses. Pour les amoureux de la transpiration, le mode éco ou le mode d’assistance le plus bas possible est ce vous qu’il faut. Ce mode permet aussi de faire des économies de batterie. Pour un vélo électrique avec une suspension, un réglage au niveau le plus bas possible permettra d’avoir plus de traction et de rigidité dans le cadre, donc moins de perte en énergie.